Lyr 65

La queue du phénix
N’est pas un éventail
La soie est parfumée
Les émeraudes sont cousues sur fond de nuit

Les fracas du tonnerre
Etouffent les paroles
Le cheval pie est attaché aux arbres pleureurs
Le printemps est très libre

Le rêve est un papillon
Tant d’années fleuries résonnent
Tu renais tourterelle
Le hasard est pur

Sur la vaste mer claire
La lune verse des larmes de perles
La passion s’est en vain transformée en mémoire
A l’instant vécu elle s’est déjà perdue

Au champ bleu le soleil est ardent
Qui dira la nostalgie des voyageurs ?
Les feuilles tombent sur la route de montagne
Les oies sauvages s’attardent