Le Tao sait ce qu’il sait
Et toi tu te tais tu te tais
Devant la double rangée de monts
La fraîcheur des eaux brumeuses
Les fleurs d’or sont ouvertes
Les fleurs d’or sont fermées
Les oies sauvages se sont envolées
A quand le retour de l’humain ?
En loisir un rideau de vent et de lune
Le printemps sépare pour créer
Les entrailles se brisent
Les fleurs tombent en neige
Le rêve de retour dure moins que la route
Les nostalgies sont à nouveau herbes de printemps
Plus on va loin plus elles poussent drues
Les oies sauvages prennent-elles le message ?