Les âmes fondues dans le rêve
Se cherchent indéfiniment
Au petit matin la lune chute
Déjà lents les nuages s’amenuisent
Seul l’oreiller est muet
Pour façonner le rêve
Il retourne aux herbes parfumées
La pensée s’y noue s’y dénoue
Le ciel est inaccessible
Le cri des oies sauvages est rare
Les oiseaux s’éparpillent
Un reliquat de fleurs tombe pêle-mêle
Salle de couleur cour obscure
Ne balayez pas les rouges pétales
Gardez les pour les danseuses
Quelqu’un est-il là ?