Le vent connaît mon désir de montagne
Il fait cesser le bruissement de la pluie
Les monts portent des nuages d’éclaircie
Le soleil naissant évoque un gong
Les pêchers sauvages sourient
Les saules frôlent l’eau limpide
Ils se balancent seuls
On cuit cressons et pousses de bambous
Tigres et dragons s’émulent
Ce lieu est chargé de hauts faits humains
Le vent oblique poursuit la pluie
J’aimerais rester de ce côté du fleuve
Vous voyagez parmi les brumes irisées
Escortés de faisans conduits par un phénix
L’île là-bas ressemble à une aigrette blanche
Elle s’éloigne à tire-d’aile