Te rappelles-tu cette soirée
Près du pavillon sur l’eau
Où nous faisions halte
Pour nous aimer ?
Nous ne savions plus le chemin du retour
Le vin bu tout plaisir épuisé
Nous ne savions plus où donner de la rame
Au milieu des lotus sans amour
Souvent le soir
Un coup de vent amène l’averse
Qui délave l’éclat torride
A peine se maquille-t-elle
La soie rouge est pure
La peau est une neige onctueuse au tendre arôme
Devant le miroir fleuri
Elle se redessine à peine la bouche