Lyr 82

Tristesse à corps rompu
Chaleur froideur
Le temps ne saurait s’apaiser
Le vin ne chasse pas le soir

Passe un triangle d’oies sauvages
Ce n’est plus celles que nous avons connues autrefois
Elles traçaient le signe de l’humain
Dans le ciel blessé

Les fleurs s’amoncellent sur le sol
Toutes sont flétries
Personne ne les recueille
Sauf le vent un peu

La pluie distille le crépuscule
Pourquoi parler de tristesse ?
Comment durer jusqu’à la nuit pleine ?
Les fleurs d’or reviendront