Je redoute de suivre un nouveau
Sentier incertain
On craint de s’enfoncer
Puis de se perdre
Voilà que soudain d’une éclaircie
Surgit notre logis
Pauvre et magnifique
Île nouvelle à l’orée du ciel !
Tant de choses à côté de nous
Exigent d’être découvertes
Ou redécouvertes
C’est à tort que tout nous semble familier
Trop familier peut-être ?
A l’heure de la mort
Nous nous touchons inlassablement
A qui appartient ce corps ?*
* Je reste fidèle à mon éclectisme empirique, mais je dois avouer que la poésie chinoise contemporaine me paraît parfois difficile ….