Lyr 106

En toutes saisons je goûte le vent
J’entends de loin les cloches
Qui montent de la vallée
Vers nos hauteurs

De qui est la voix
A nouveau là ?
Où dois-je aller
Pour la rencontrer ?

Les rizières sont des miroirs
Les oiseaux s’y mirent
L’aurore rose s’y nettoie
Les nuages y crient leur joie

Les buffles lourds aiment les rizières
Ils y entraînent le paysan
Ils fendent l’eau
Tracent des sillons noirs