Les herbes tendres
Sont nimbées de brume
Un chemin creux
Y conduit dans les bouleaux
Le paysage industriel
Se fond dans la fumée
Mon corps s’enveloppe dans la froidure
Tout dans le bruit semble attendre
Je sens que la nature est grave
Ce qui en reste
La montagne au loin
Recèle ta mélodie
Les grillons se taisent
Au puits un vieillard remplit
Son seau de clair de lune
La nuit se repose-t-elle ?