Lyr 109

Arbre nuage
Fleuve sans rivage
Toute séparation est une mort
Pas nécessairement petite

Nous pleurons la nuit
De douces femmes
Sont gagnées par la folie
L’aube s’annonce immonde

Les fantômes sont en moi
Pour vivre de ma pensée
Une question me fait rougir :
« D’où êtes-vous ? »

La route sans fin chargée
De vent de sable
Nous venons de la guerre
Nous allons à la guerre