Lyr 114

Certains cassent leur miroir
L’espérance est l’amie de mes rêves
Certes elle soeur de la chimère
Elles nous précèdent sans cesse

Elle rapproche et elle isole
Entre nous la distance est infranchissable
Comme l’oiseau dehors
Comme le nuage au ciel

Faibles comme une bougie
Nous brûlons jusqu’à la dernière larme
Transformons-nous en feux follets
Pour hanter la prairie sauvage

Poisson muet
Fossile mort
Muré dan sa gangue de pierre
il nage dans ma main