La vague de la mer est sans fin
je n’ai aucun moyen
De savoir ce que l’humain mérite
Je sais qu’il est argile
L’humain est enfant de l’amour
Il y croit peu lui même
Ils secouaient la terreur de la misère
Leurs pauvres visages étaient mordus de pleurs
Pour croquer une pierre
Il faut un gros coeur gonflé de haine
Le sel de la terre est à l’eau
La rosée est comme une sueur glacée
L’enfant est mort
De honte et de maladie
L’enfant défunt suce son pouce
J’aurais tant aimé que la vie fût douce