Les pages se heurtent comme des nuages
Au promontoire de l’ombre
Les fleurs rouges se bougent
La lumière forestière me suit
L’oiseau qui m’accompagne
Fait un curieux bruit d’écailles
Les arbres savent pleurer
J’aime le vin de chrysanthème
Mon rêve serait de me vêtir d’orchidées
Je suis pris de doute
Mon pas hésite
Je ne sais plus où je vais
Je ne sais pas si je vis
Le ravin voisin est si profond
Qu’on n’en voit pas le fond
Les nuages ne sont pas sages
L’ermite non plus