Mon toit engendre les nuages
Mes fenêtres sont les amies du vent
je vis dans le val des revenants
Peu nombreux au demeurant
L’EAU DE LA RIVIÈRE ME LAVE TENDREMENT
JE ME RINCE PRÉCAUTIONNEUSEMENT LES OREILLES
J’ai peur d’être sourd
Le ciel est lourd
Je connais une femme
Qui se comporte comme une fée
Elle me regarde en souriant
Elle est bien la seule
Elle me dit : « Il n’est plus temps
De boiter tout le temps
L’essentiel est de connaître la voie
Droite même si elle ondule »