Mon dieu est petit
Jeune et beau
Dans sa main gauche il tient des collines
Dans sa main droite des précipices
Les éphémères sont des insectes
De je ne sais quelle espèce
Ils ne peuvent connaître les grues
Les tortues les dragons
Les terrasses du ciel
Sont la fleur magique
Des montagnes sacrées
Devant moi elles s’évanouissent
Tu t’enfonces dans la mer
Pour rejoindre les îles fortunées
Dommage elles sont abandonnées
Mais génies et immortels peuplent leurs grottes
Dit-on dit-on