J’ai un pic sacré
Il ne me sert à rien
Sauf à effaroucher les tourterelles
Je ne suis pas un tourtereau
Où vont ces sentiers qui nous contournent ?
Le tao n’est pas banal
Il ne nous parle que de la banalité
Les sommets se cachent les uns les autres
Je ne connais pas de sentier peuplé de lutins
Pour moi les lutins sont des gens très bien
Mais de très petite taille
Ils sont facétieux
La poussière des siècles
S’attache à mes semelles
Mais je n’irai jamais là où je pourrais aller
Je préfère ne rien faire