Les aveugles regardent la nature
La mère des orphelins est la fraternité
Pour être heureux ne détestons pas nos langues
Nos langages si humains
Les belles nuances se sont mariées
L’eau de mes deux mains que j’ai bien lavées
Coule douce et abondante
Je cacherai les miroirs
Nous souffrons la mort et le poison
Le baiser d’une bouche cruelle
Nous gardons les chiens fidèles
Un hibou qui sort la nuit venue
Nous abandonnons l’étrange mystère
Qui jadis fit le tour de la terre
Nous n’unirons pas les âmes et les amants
Il n’y là rien de désespérant