Je conquiers l’immortalité
Aux confins du ciel et de la terre
Je suis libéré de l’amour banal
J’accède au sublime de l’esprit
Seul comme je suis
Dans ma rageuse pelisse
Je tintinnabule dans l’inextricable
J’accède à l’inaccessible
Perdu entre les frontières
Je commence à courir
Je franchis le pont de pierre
Jeté sur l’abîme
Oblong et tortueux
Curieux est le chemin
Je m’appuie dos au paravent
Il est bleu et vert
Non il est bleu-vert