J’enfourche ma grue
Je m’enfonce dans le ciel
Mon cousin parcourt le vide
Sur son gros bourdon
Nous délivrons soudain
Notre science magique
Et néanmoins scientifique
Pour quitter l’être
Et entrer dans le rien
Je reviens de mes pérégrinations
Je me sens l’âme oisive et pas oiseuse
Je ne me sers pas d’un cheval vicieux
Pour montrer que je ne suis pas si vieux
Les soucis du monde sont là pour rester
Le buffle dans l’oeil n’en fait qu’à sa tête
Je me concentre sur les abrupts mystérieux
Je garde mon bon sens