L’au-delà des apparences m’a toujours échappé
Je suis incapable de pénétrer le secret de l’être
Même du plus petit de ses instants
A moins que je ne me laisse faire par le hasard
Comment comprendre l’émergence des noms ?
il y en a qui oublient leur sujet
Je veux dire leur objet
Tout se dissout dans le seul non-être
Je délire des jours entiers
Que dire des nuits !
Je garde un silence tranquille
Je me réfugie dans mon île
Tout se fond dans ma vision nocturne
Mon occulte vision
Mon esprit ne fait plus qu’un avec mon coeur
Sans déranger mon corps