Le déluge a envahi le globe
J’ai mis la vie sur son départ
La ténèbre est faucheuse
Malheur à qui pleure
Savez-vous que les monts se déplacent ?
D’abord il faut qu’ils poussent
Au gré des forces telluriques
Le processus est lent
Si lent qu’il laisse à l’érosion
Le soin d’opérer
Grâce au vent et à l’eau
La dentelle des pics
De ma langue j’ai goûté le fond de ton âme
Je bâtis des montagnes
Un cauchemar me souffle
Que je suis plus qu’un pigeon voyageur