Ce cavalier n’est pas de notre monde
Il se nourrit des fameuses brumes roses
Que le soleil excite le matin et le soir
Quand il veut quand elles veulent
Son corps se dissout au cri de l’esprit
Sa parole dit quelque chose du silence
Ennemi de la foule il aime la multitude
Ami des solitaires il les trouve en ville
Les ailes du phénix se déchirent
Le dragon perd ses dents
Nul ne peut dompter l’esprit
L’esprit n’a pas d’âge
Il est immortel
J’ai franchi la porte
J’ai regardé les abrupts
J’ai découvert que le silence est vert
Que l’ombre est bleue