L’ennui m’épaissit
Je ne suis plus à moi
Les érables ont rougi
De me voir misérable
Si je reviens à moi
Les pensées me reprennent
L’oiselle captive se languit de l’oiseau
Libre elle vole au loin
Le vivant s’égare dans le désir
On ne revient pas du manque
Même si le vide est puissance
Il vaut mieux être comblé
C’est un comble On préfère le plein au vide
Comment se détacher de ce qui nous comble ?
Je pense aux plaisirs anciens
Ils ne me donnaient pas le bonheur