Sur la voie des oiseaux
Je n’ai plus trace humaine
Je suis seul dans ces lieux
Depuis belle lurette
L’hiver va se fondre en printemps
Auparavant il n’y a pas du tout de printemps
Un nom vide qui ne sert à rien
Sauf aux lettrés mal armés
Au mont froid j’ai mon perchoir solitaire
J’y suis débarrassé des faméliques importuns
Je croise avec plaisir un oisillon des bois
Nous chantons une chanson sauvage
L’herbe dévale les ravins c’est magique
C’est sempiternel
Les pins hantent les hauteurs
Je paresse sans soucis
A mi-flanc d’un abrupt