L’essentiel c’est ma chaumière
Un long désoeuvrement
Dans les nuées blanches
Et la forêt épaisse
Je ne sais pas crier
Les singes hurlent ma joie
D’être entré dans la voie
J’ai des cailloux dans mes souliers
Le tigre rugit Il est content
Lui aussi a quitté la compagnie des humains
Je chante seul
En m’agrippant au lierre de la maison
Le vent bruisse dans les pins
Les oiseaux gazouillent
Ces dernières semaines
Oui les pins ne sont pas des sapins