Au murmure du paysage au vent
Renaît une délicate fraîcheur
Qui lave les bois de ma vallée
La brise fait bien les choses
Par la porte du ravin
S’insinuent des forêts de brumes
Les spirales fantomatiques
Se glissent jusqu’aux cimes
Tu vas libre sans laisser de trace
Comme le mouvement de la vie
Chute du soleil en planant
La paix règne sur notre paysage
Les pins se réveillent
Le miroir est clair en tous ses reflets
La lumière du vide se répercute
Dans chaque grain d’univers