J’aime le vieux maître
Qui est plus jeune que moi
L’univers reconnait
Sa noble indépendance d’esprit
A l’âge des joues bien roses
Il lui arrivait de fuir l’école
Pour lire à son aise
A l’âge des tempes grises
Il priait les pins de le bercer
Enivré de lune il s’endort
Eperdu de fleurs il prend congé
Il contemple les sommets
Sa pensée est pure
L’ami aux fleurs de brume
Descend gaiement dans la vallée
L’ombre est bleue
Reste le fleuve à l’infini du ciel