Avant l’orage je meurs de chaleur
J’agite nonchalant mon éventail coloré
Je rêve d’aller nu par la forêt
En compagnie du vent des pins
Je porte du bois de chauffage
J’ignore qu’il est divin
Le mont descend vers nous
J’ignore qu’il chante aussi
L’esprit se lave dans la rivière
L’écho se retourne
Sonne la cloche de givre
Je ne vois plus le jade du torrent
Je bois à la santé du dragon
Il est grimaçant
J’en avais peur étant enfant
Aujourd’hui il m’amuse bizarrement