J’ai les poignets pris
Par tes tendres mains
J’aime la joie du nain de cuivre
Ses mains sont immobiles
Je reste ici mille ans
Pour mieux t’aimer
Pour mieux te comprendre
Je me contente du silence
Je demeure dans l’oubli du retour
Où est l’amour ?
Je tourne je tournoie
Je ne vois plus Où est l’amour ?
J’efface les pins des cimes
Je ne suis pas ivre
Je suis blafard à ce qu’on dit
Où est l’esprit ?