Il plonge et disparaît entre les lotus rouges
Il aime tout ce qui bouge
Il survole la rive seul et droit
Dans un miroitement de plumes
Poisson au bec sur son vieux bois flottant
Au son des oiseaux vers l’extrême rivage
Je quitte les amis avec le couchant
Un instant sur le lac je me suis retourné
Au bleu du mont s’enroulent les nuages blancs
Le voyage est infini
Nos adieux s’entrecroisent sur les terrasses
Les ténèbres croissent sur le fleuve et la plaine
Les oiseaux reviennent pour la nuit
Voyageur au départ infini
Il s’emmêle il s’enténèbre
Ce monsieur est poète
Moins poète qu’il ne le dit