Je n’ai pas reconnu la montagne
Du vide et des parfums
Je suis allé trop loin
Dans la brume des sommets
Le sentier est désert sous les arbres
Qui sonne le gong qui sonne la cloche
Dans ces monts si profonds ?
La source s’enroule au péril des rochers
A la douleur du soleil
Le bleu des pins fraîchit
Au creux de l’étang vide
L’éveil apprivoise les dragons
Les arbres ont bien fini par vieillir
Je suis plus seul que jamais
La source a fini par s’enrouer
L’éveil est une paix même pour les dragons