Dans la montagne vide après la pluie
Le soir en est au temps d’automne
La lune s’éclate entre les pins
La source est claire entre les rocs
Les bambous bruissent devant les lavandières
Devant le pêcheur les lotus blancs ondulent
Les parfums s’évanouissent
C’est un soir d’automne en montagne
La noblesse de l’arbre en prolonge l’essence
Irréels les bambous ondulent encore
Ils strient bleus-verts l’eau tremblante
Dans le plus grand secret je chemine
A l’insu du bûcheron je me promène
Dans son domaine le jardin aux magnolias
Le jour se replie Les oiseaux passent en éventail dans le ciel
La végétation impose un vert vif