Malheur au malheur
La vie est vivante
Il faut oser
Pour boire il faut cuire l’eau
Aube de l’orage
Une ruine s’éclipse
L’âme digère ses sanglots
J’écoute les flammes noires
L’aube de la tempête
Ecorche les os
Entame une fièvre friche
Une brume flambe
Aucun éclair
Aucun tonnerre
N’a mis son siège
Dans cette rue