Le pseudo-moine se réveille
Dans sa chambre des sommets
Il se réveille pour méditer
Sur la condition humaine
A son apogée
La lune brille à moitié
Sur la dernière rangée
De monts élancés
Elle s’élance pour méditer
La forêt comme tout le reste
Est vide
Nul feu ne peut l’éclairer
Esseulée de la nuit
Elle puise aux sources froides
Je crains fort que désormais
Nul ne redescende jamais
De la montagne vide
Vers la forêt vide