On me dit que le tao
Vit au sommet des monts
Couverts de poivriers
Je ne le crois pas
Le tao fait ce qu’il veut
J’ai un bureau figurez-vous
Il se trouve qu’il y fait bien froid
Je songe soudain à l’hôte de la montagne
On devine le mal-être
Il noue des fagots de ronces
Au bord du sentier silencieux
Pour faire bouillir à son retour
Les pierres blanches de son amour
J’aimerais en un vol public
Lui porter des jeux et du vin
Pour rire la nuit avec lui
Les feuilles mortes couvrent la montagne vide