Je suis prisonnier des odeurs
Elles m’emmènent au paradis
Quand je les aime ou les apprécie
Pour leur beauté ou pour leur sens
Une cloche nous fait frémir
Les terrasses glissent
Dans le bleu subtil
Des îles parfumées
L’étang des herbes vertes
Se glisse hors du vent
Le lac se ride sauf dans la caverne protectrice
A l’abri du vent
Je suis triste Les cheveux des nymphes
Ont blanchi Moi qui croyais
Que ce sort m’était réservé
L’ivresse fait glisser le ciel dans l’eau