Mon chant rejoint aussi
Celui des ciels anciens
Je rêve à l’abri des cieux
Vieux pêcheur je traverse la nuit
Je suis vêtu de paille
Je puise l’eau dans la rivière limpide
Le sexe est un résultat et non une fin en soi
J’allume un feu de bambous
La brume se dissipe
Nul n’apparaît
Le rameur s’essouffle
Reverdissent les montagnes et les eaux
Il se retourne et scrute l’horizon
Le rameur reprend des forces
Au dessus des rochers il n’y a plus d’intention
Les nuages s’en vont à la queue-leu-leu
Le rameur retrouve le courant