La jeune fille n’est pas sorcière
Elle a disparu derrière l’écran des nuages
Quant à la brise de printemps
Sous mes yeux elle crève l’écran
La demoiselle rentre seule
Dans son palais de verdure
Le sentier est odorant
Il descend de la montagne
Je fais un rêve un seul
Les chevaux blancs me précèdent
J’étincelle au soleil
Le vent est pur sur le fleuve
Sur ta barque d’orchidées
Tu viens nous dire ta vérité
Le vent se meurt pour toi
Au milieu de toutes tes fleurs