Les veines de pierre profilent les statues
L’eau coule par-dessus
Les feux follets brillent n’importe où
Où es-tu ? Où ?
Le soleil se noie dans le couchant
Les monts s’assombrissent
Le vent tourbillonne
Autour du cheval qui piétine les nuages
La musique foule la poussière d’automne
Sa robe à volants est joliment brodée
Son chant est léger et dru
Il n’a jamais trop bu
Le vent effeuille On sème au vent
Faut-il pleurer son sang ?
Je crains la mort
Par bonheur elle est frileuse