La déesse de la pluie enfourche
Le dragon peint sur le vieux mur
Avec sa queue incrustée d’or
Pour plonger dans l’abîme d’automne
Les bêtes bleutées et frileuses
Les effraies séculaires les esprits de la forêt
Pleurent la mort d’une renarde
Au rire des flammes vertes
Il faut sauter du lit
Le ciel s’emplit de nuées
L’encens du braséro
Craque sur les charbons ardents
Les dieux de la mer et les esprits des monts
S’approchent en rond de ma couche
Elle est sculptée dans le bois d’amour
Elle est décorée d’un phénix d’or dansant