La montagne n’est plus solitaire
Un brave homme s’y contente
D’une vieille maison de bambous
Aux fenêtres de papier
On médite et on dort
Vêtu de coton sur un coussin de joncs
La route est longue au froid d’hiver
Le brave homme me prie de m’en aller
Le brave homme est franc du collier
Au sortir de la montagne et des monts
Je me retourne – arbres et nues se confondent
Au dessus seul un aigle plane
Ma joie est d’errer à l’abandon
Mon retour m’étonne comme un rêve évanoui
Je me hâte d’écrire mon insigne aventure
Je ne sais pas restituer un paysage perdu *
* Avec RD 112 nous commençons un récapitulatif dogmatique des 111
articles de la série RD, à nouveau consacrée à la poésie classique chinoise. Certaines traductions-translations sont donc répétitives