Je cherche des sandales pour mes pieds
Le ciel est une couverture, la terre mon lit
Le bachi-bouzouk déprime
Riront bien qui riront les derniers
Le monde est vieux
Morts hier vivants aujourd’hui
Les morts ont la même tristesse
Où l’on s’aime ? Où l’on sème ?
Le nouveau-né est sur le pavé
L’âme est en fuite
Le tao est impersonnel
Chacun le voit de façon personnelle
L’humain résiste
La lumière est un soleil brûlant
L’autre monde est laid
Il marche dans les rues noires