Les grands arbres ont des cavités
Les rafales sont nombreuses
Qui déchaînerait les souffles ?
L’analyse est petite, la synthèse est grande
La petite parole pinaille
Les âmes s’enchevêtrent
A chaque jour sa brouille
Qui n’a pas bonne bouille
L’esprit distingue le vrai du faux
Avec le temps la haine devient muette
Nous ne connaissons pas les origines de ce qui existe
Il est des maîtres dont nous ne percevons pas les signes
L’absence des formes est hypothèse
Il faut penser à l’avenir mais pas trop tôt
Nos efforts pour connaître n’enlèvent rien à la réalité
Nous prenons nos préjugés pour maîtres