La honte fait rougir les morts
Tes seins s’envolent de ma bouche
Dans le naufrage d’une mer fraîche
J’ai la tête bête
La bise balance les narcisses
Je plains déjà la nature
Les centaures sont en colère
J’invite les sirènes qui ne pensent qu’à l’amour
Je supporte mes ridicules
Nos racines sont incommensurables
Je ne gagne pas à être connu
Mon royaume n’est pas de ce monde
Je suis dominé par les rêves qui me trompent
Un ange odorant s’approche
L’ange furieux me piétine
Nul ne se sert d’une rose