Chaque aube fait vieillir le matin
Le jour commence fané
Nous attendons l’ogre
Nous attendons l’orage
L’amour affamé
Se dévore lui-même
L’amour insensé
Ne s’avoue pas où il va
La mort réside dans un silence
Je reste immobile
Apparemment intact
Des soupirs des sourires
Ce soir la plage est nue
La mer éloigne son écume
Je vogue vers des horizons de souffrance
Le beurre est rance