If 40

L’humain est paresseux
L’humain est miraculeux
Au réveil des branches mortes
A l’aube le ciel se venge

Ce que tu vois jaillit
La rue ne respire qu’à ton réveil
Je suis un éternel cadavre
Je berce mes rêves

Le ciel a pris fin
L’hiver a les yeux ouverts
L’humain n’est ni étranger ni mort
Son cerveau s’est arrêté

L’ombre inclinée de l’arbre
Séculaire et solitaire
Est si sévère que l’humain
Abandonne son coeur aux chiens