Notre volcan est vieux
Il bouillonne de laves
Ma plume trahit ma mémoire
Il faudrait la hurler de vive voix
Tant qu’il y aura la terre
Le volcan ne peut mourir
Il peut s’endormir à tes côtés
Je me cherche un linceul
Serre ta main contre la mienne
L’arc-en-ciel a la même robe
Depuis l’été dernier
Certaines roses sont puantes
Hommage à la résurrection des orphelins perpétuels
L’amour est voyageur sur les continents féminins
A l’aube de la tempête la rue est veuve
Comme un poisson dans l’oeuf
La pitié est heureuse si l’humain résiste
Le marteau est lyrique de l’enfance martyre
Tant de choses ont disparu au temps de la neige noire
Djinn mon djinn navigue au jugé *
* Adieu noble Ridha ….