Lyr 81
Après la maladie je me sens faible Mes cheveux se sont soudain ornés de givre Par la fenêtre ouverte la lune restante Eclaire un reste de lit Nous buvons une ti...
Après la maladie je me sens faible Mes cheveux se sont soudain ornés de givre Par la fenêtre ouverte la lune restante Eclaire un reste de lit Nous buvons une ti...
L’aube écrase le désir humain Le rêve se brise comme porcelaine L’ombre des fleurs pèse sur la porte Le printemps s’offre-t-il ? Encore quelqu...
C’est la fête aussi avec des mets froids Une journée calme claire Du brûle-parfum monte une frêle fumée Le rêve est de retour Sur le lit j’apprécie ...
Lourd est mon sommeil mêlé d’ivresse Au réveil je m’enquiers auprès de la charmante Sa réponse est distraite : « Elles n’ont pas bougé » Les f...
Te rappelles-tu cette soirée Près du pavillon sur l’eau Où nous faisions halte Pour nous aimer ? Nous ne savions plus le chemin du retour Le vin bu tout p...
Un grand vizir contrairement aux usages Voulut connaître quelque chose de la vérité Il réunit QUELQUES PHILOSOPHES Qui commencèrent immédiatement à se disputer ...
La lune caresse les vaguelettes Les couches de nuages s’amenuisent Le cheval trotte fièrement Je suis ivre je cède au soleil de mon sommeil Sur l’he...
Le vent connaît mon désir de montagne Il fait cesser le bruissement de la pluie Les monts portent des nuages d’éclaircie Le soleil naissant évoque un gong...
Lorsque l’artiste peignait un bambou Il voyait le bambou et ne se voyait plus C’est peu dire qu’il ne se voyait plus Il délaissait son corps S...
La pluie clapote Le printemps s’épuise Une mince couverture de soie ne suffit pas Dans le rêve on oublie l’exil Rien ne vaut le point de vue des bal...