Cerisier de montagne
Le vent blesse tes branches
Le vent s’en va déjà
Laissant derrière lui sa détresse
Le vent disparaît vite fait
Non sans s’emparer
De tout ce qui ressemble à une fleur
Il n’est pourtant pas leur maître
La brise de printemps
Ne laisse pas indifférentes
Les fleurs de cerisier
Elles se plaignent à qui de droit
La brise disperse les fleurs
De ce monde flottant
Elle les regrette déjà
Rien n’a plus de sens