Quand j’étais vivant la nuit
Animé par des images fantasmatiques
J’étais comme un fou au sac vide
Je courais pour fuir le vent
Après la nuit mortellement triste
Le jour se levait effroyable irrité contre moi
Nous attendions la neige la mort silencieuse
Il était temps de céder au mutisme
Dans l’eau depuis longtemps gelée
Je plonge pour attendre la vague estivale
Dans le ciel que j’ai depuis longtemps perdu
Les étoiles brillent encore et toujours plus belles
Mes joues sont empourprées
Ma bouche aussi veut s’enflammer
Sorties d’un rêve d’autrefois
Mes fleurs sont trop brèves